Hautes-Alpes : "le temps presse" pour défendre l'étoile ferroviaire de Veynes

TRANSPORT / Alors que la région AuRA a décidé de ne plus financer les travaux sur la portion entre Vif et Lus la Croix Haute, la menace plane sur le train dans les Hautes-Alpes. Notamment sur son axe clé : l'étoile ferroviaire de Veynes. Un collectif vient de naître pour s'emparer du dossier, il réunit sept conseils de développement

 

- Hautes-Alpes -

« Le temps presse » pour sauver l’étoile ferroviaire de Veynes. Un axe situé entre Valence, Grenoble, Briançon, Gap et Marseille mais qui pourrait être menacé par le choix de la région AURA, Auvergne Rhône-Alpes, de ne plus financer les travaux sur la portion entre Vif et Lus la Croix Haute. Une décision qui menace la circulation voyageurs à l’horizon 2018 entre Grenoble et Gap et 2020 entre Valence et Gap, et par la même occasion le train de nuit Paris/Briançon empruntant cette voie.

 

Un collectif, une action, une défense : le train

Le monde économique, politique et citoyen doit bouger, c’est en tout cas le mot d’ordre de ce collectif qui vient de voir le jour. Il réunit les sept conseils de développement des Pays Gapençais, Sisteronais Buëch, Briançonnais Guillestrois Ecrins, Queyras, Serre-Ponçon-Ubaye-Durance, Diois, Alpes Sud Isère et Durance Provence. Un collectif, un seul mot d’ordre : sauver le train dans les Hautes-Alpes. Et une action : une pétition mise en ligne depuis vendredi et qui recueille pour le moment 400 signatures. Ils demandent une modernisation rapide des systèmes d’exploitation les plus vétustes, la garantie de la pérennité de la liaison Paris-Briançon, un réexamen concerté des horaires sur les liaisons internes, une amélioration des connexions et des correspondances entre les réseaux TER PACA et AuRA, ainsi qu’avec les TGV, une collaboration active avec les acteurs du territoire pour répondre aux nouveaux besoins et une concertation renforcée entre les régions PACA et AuRA.Si vous voulez plus d’informations, le 04.92.52.03.32 ou le www.pays-gapencais.com.

 

Robert de Caumont, vice président du collectif du Grand Briançonnais :