- Hautes-Alpes -

Christophe Pierrel démissionne de sa fonction de chef de cabinet adjoint à l'Élysée. Le Gapençais l'annonce sur les réseaux sociaux, un poste qu'il occupait depuis janvier 2015. Il explique que sa fidélité et son respect restent "entiers et intacts vis à vis de François Hollande", un chef d'État qu'il décrit comme fort, droite et honnête, solide et "plein de compassion après ces moments terribles qui nous ont frappés". Christophe Pierrel fait donc désormais le choix de revenir dans les Hautes-Alpes, un département dans lequel il s'implique de plus en plus depuis ces dernières municipales. "Ma vie est à Gap ainsi que mon investissement politique et personnel".

Son parcours, des bancs de la Sorbonne aux couloirs de l'Élysée

Titulaire d'un master en communication politique et science politique, et âgé de 31 ans, il a tour à tour occupé les postes de chef de cabinet en 2008 à la mairie de Mulhouse avant d'intégrer la communauté d'agglomération de Mulhouse, puis de s'engager aux côtés de Michel Vauzelle à la région en tant que conseiller politique de 2010 à 2012. Vient ensuite le temps des sphères ministérielles en tant que chef de cabinet de Marie-Arlette Carlotti, Ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l'exclusion, puis chef de cabinet de Patrick Kanner le Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. C'est donc en janvier 2015 qu'il rejoint l'Élysée. Gapençais de cœur, il n’a jamais vraiment quitté la politique de la Capitale Douce, et s’est lancé lors des élections municipales de 2014 sur la liste PS conduite par Bernard Jaussaud à Gap, puis lors des régionales de 2016 sur la liste conduite par le député des Alpes de Haute-Provence Christophe Castaner. Suite à ces deux défaites, il fonde le groupe de réflexion "Ambition pour Gap" et cofonde "Debout la Gauche !".