- Hautes-Alpes -
D’ici quelques jours, quelques semaines, les Hautes-Alpes accueilleront de nouveau des ressortissants étrangers, venus de la Jungle de Calais. Le département prendra sa part de solidarité nationale, comme il a pu déjà le faire l’an dernier avec l’ouverture de deux CAO, Centre d’Accueil et d’Orientation, à Aspres-sur-Buëch et Briançon.
Le retour d’expérience est aujourd’hui positif, la sérénité gagne le débat, le préfet des Hautes-Alpes rassure. L’accueil sera limité à 6 mois, dans l’attente de l’étude de la demande d’asile. Les groupes accueillis seront limités, ils seront placés dans des centres de 25 à 30 places maximum dans les communes du département les plus importantes. Philippe Court parle de non évènement dans ce démantèlement, « il ne s’agit pas d’un problème de politique migratoire, mais d’une problématique d’hébergement ».
Le FN attaque
Des déclarations qui n’ont pas manqué de faire réagir le FN, par la voix de son secrétaire départemental en charge de la jeunesse dans les Hautes-Alpes et responsable du canton de Laragne-Montéglin. « Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir », cite Cyril Gamba en poursuivant, « personne ne pourra faire croire aux Français que ce bidonville n’a aucun lien avec l’immigration que nous connaissons ces dernières années. Ce bidonville est la conséquence directe de mauvaises décisions prises par Nicolas Sarkozy et poursuivies par François Hollande ». Cyril Gamba se demande enfin comment trouver des logements « tous frais payés, à des clandestins, alors que cela était encore impossible hier avec nos sans-abris ? ».