-Alpes du Sud-
Il y a des jours comme ça où Chantal Eymeoud doit se lever le matin et se dire « décidément c’est pas simple de cumuler la fonction de présidente de l’UDI dans les Hautes-Alpes et 2ème vice-présidente à la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en pleine période de débat sur l’accueil de réfugiés et de campagne électorale ! »
Un dilemme qui s’accentue encore un peu plus depuis que Jean-Christophe Lagarde, patron de l’UDI, a déclaré « c’est nier ce qu’est la France que de refuser d’accueillir des gens en danger de mort ».
Quand de l’autre côté, le président de Région PACA, et porte-parole de Nicolas Sarkozy, Christian Estrosi refuse « que l’on crée au cœur de nos territoires autant de micro-jungles de Calais », s’opposant par la même à l’accueil de 1.175 migrants en région.
Alors la position de centriste sera-t-elle tenable pour l’élue haut-alpine au sein de l’hémicycle régional ? Ou serait-ce l’un des motifs nécessaires au maire d’Embrun pour rendre sa place à la Région pour se présenter aux Législatives de 2017 ? À cette heure, difficile de répondre à la place de la principale intéressée qui semble bien embarrassée pour prendre une position publique face à ce dilemme, malgré nos demandes…