[MAJ] Hautes-Alpes : une agression à l’arme blanche à Garde-Colombe

FAITS DIVERS / Une mère de famille et trois jeunes filles de 8, 12 et 14 ans ont été agressées à l'arme blanche par un homme ce mardi matin.

 

- Hautes-Alpes -

Une agression ce mardi matin dans un village vacances VVF de Garde Colombe. C’est à 9h52 que l’alerte a été donnée.  Une mère de famille et trois jeunes filles de 8, 12 et 14 ans, originaires de Loire Atlantique, ont été agressées à l'arme blanche par un homme. Le procureur de la République de Gap, Raphaël Balland indique qu’une des jeunes filles a été gravement blessée mais son pronostic vital n’est pas engagé. « Selon les premiers éléments, il s’agit d’une agression à l’arme blanche et pas d’une agression terroriste », commente le procureur de la République de Gap. Il poursuit, « les rumeurs sur les raisons de l’agression, notamment sur le fait que l’altercation aurait éclaté à propos de la tenue vestimentaire des victimes, ne sont que des rumeurs à l’heure actuelle ». Le maire de Garde Colombe, Edmond Francou, joint par notre rédaction, «  appelle la population à garder son calme et à faire preuve de discernement ». Selon lui, il s’agirait « d’une dispute de voisinage entre deux locataires du centre de vacances. »

 

L’agresseur présumé, a été interpellé grâce au Plan Epervier.

L’homme de 37 ans, est père de deux enfants. Il est d’origine marocaine et vivait dans les Yvelines. Il était en vacances dans le département et son appartement était mitoyen de celui des victimes. Il a été repéré vers 10h15 par la réserve opérationnelle mise en place après les attentats. Il a été placé en garde à vue « pour tentatives d’homicides avec circonstances aggravantes puisque il s’agit notamment d’enfants de moins de 15 ans qui ont été victimes ». « L’homme qui n’était plus connu des services de police depuis 15 ans » précise Raphaël Balland. Les enquêteurs de Gap et la section de recherche de Marseille sont en charge de l’enquête. En fonction des raisons de l’attaque, c’est la section anti-terroriste de Paris qui prendra le relais de l’enquête précise toutefois le procureur.  Une cellule psychologique a été mise en place. 18 personnes ont été prises en charge par trois infirmiers, un psychiatre et une psychologue.

 

Les premières réactions

« Une pensée pour cette famille... Les circonstances ne sont pas établies, mais ce drame important nous touche toutes et tous dans les Hautes-Alpes. Je souhaite que toute la lumière soit faite au plus vite sur cette affaire, mais j'espère surtout que les victimes se remettent de leurs blessures », a commenté Christophe Pierrel, chef de cabinet adjoint de François Hollande.  

 

 

Karine Berger, Députée (PS) des Hautes-Alpes, s’est dite « très choquée par l'agression subie par toute une famille au village de vacances de Lagrand. » « Nous devons tous faire preuve de discernement et d’objectivité dans ces moments tragiques. Et en dehors de l'enquête des services de justice et de police dans les Hautes-Alpes, aucune interprétation ne peut être tolérée.  L'instrumentalisation immédiate qu'en fait Florian Philippot (FN) est de ce point de vue honteuse » poursuit la députée. 

Une dénonciation auquel se joint le député (PS) des Alpes de Haute-Provence, Christophe Castaner :