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Hautes-Alpes : Alps Epic, la trace des coureurs sous surveillance

SPORTS / Focus sur la sécurité et les trackers portés par les coureurs

 

 

- Hautes-Alpes -

Mercredi 6 juillet, l’Alps Epic prend la route d’une étape dite de transition entre Montdauphin et Embrun, 51 kms pour 2000 mètres de dénivelé.

 

 

Durant cette étape, la sécurité et le suivi des coureurs sont toujours au point, avec les trackers et une application « Trace my way ». L’organisation peut connaître en quasi temps réel la position de chaque coureur. Un système utilisé dans les rallyes raid automobiles, un système qui remplit différents objectifs en terme de sécurité, il sert aussi aux arbitres de la fédération pour vérifier si un coureur n'a pas commis de fautes sur le parcours. Mais permet aussi une interactivité car les supporters peuvent voir en direct la trace de leur coureur et les encourager via un chat...

 

 

Retour sur l'étape 

C'est au cœur du splendide fort de Montdauphin, classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2008, qu'a été donné ce mercredi matin le départ de la 3ème étape de l'Alps Epic.

 

 

 

Une étape longue de 51 kilomètres que l'on pourrait presque qualifier d'étape de transition s'il n'y avait ces deux grosses ascensions qui feront prendre aux concurrents plus de 2.000 mètres de dénivelé dans la journée. Plus propice aux gros rouleurs que l'étape de la veille, cette 3ème étape proposait une alternance de passages roulants et de sentiers en balcons sur la rive droite de la Durance, avant une belle descente finale sur le lac de Serre-Ponçon.

Troisième au classement général, à seulement 2'34'' des deuxièmes, le duo composé de Gwenaël Morra et Joseph De Poortere va imprimer un tempo très élevé dès la première ascension de la journée dans l'espoir de faire craquer les adversaires. Mais ils coinceront finalement sur le dessus de la bosse, ce dont profiteront les leaders Laffont/Thum pour continuer sur le même rythme et s'envoler vers une nouvelle victoire d'étape. « C'était bien vallonné et assez technique, on en a profité pour produire notre effort », explique Rémi Laffont au terme de 3h19' d'effort. « Après, on a roulé à un bon rythme dans la seconde bosse en gérant notre avance. Physiquement on était bien, on avait de bonnes sensations. On avait bien récupéré de la veille donc c'est bien aussi pour la suite ».

Si la victoire finale commence donc tout doucement à se dessiner et ne devrait pas, sauf grosse défaillance, chute ou ennui mécanique, échapper à la paire franco-allemande, la bagarre pour la deuxième place est plus ouverte que jamais. Car si Morra/De Poortere n'a pas réussi à distancer la paire Vaxelaire/Sert dans la première montée, la deuxième grosse ascension de la journée lui a permis de creuser un petit écart. « J'avais sorti la laisse pour tirer Gwenaël et petit à petit on a réussi à faire un petit trou », explique Joseph De Poortere une fois la ligne d'arrivée franchie. « Ensuite, on n'a pas relâché dans la descente et finalement on arrive avec 2'25'' d'avance sur nos adversaires directs, ce qui nous permet de nous rapprocher à 9 secondes de la 2ème place au général ».

 

 

A deux jours de l'arrivée à Gap, Rémi Laffont et Steffen Thum (Rose Vaujany) comptent désormais 22'29'' d'avance sur Vaxelaire/Sert et 22'38'' sur Morra/De Poortere. Dans la catégorie mixte, les trois premières équipes ont profité de cette étape plus courte pour reprendre des forces et consolider leurs positions au classement général. Fanny et Rémy Bourdon dominent toujours les débats et comptent plus d'une heure d'avance sur Laetitia Roux et Alex Dimitriou. A la 3ème place, on retrouve Coralie Redelsperger et David Contant, à 11 minutes de la 2ème place.

 

L'étape du jour  

Ce jeudi, les rescapés de cette première édition de l'Alps Epic, laisseront derrière eux les eaux turquoises du lac de Serre-Ponçon et la vallée de la Durance, pour rejoindre celle, tout aussi belle, du Champsaur au terme d'une étape qui totalisera 62,4 km pour 2580 mètres de dénivelé positif. Bref, les mollets vont encore chauffer!