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Hautes-Alpes : la Galerie de l'Alpe inaugurée au Lautaret

TOURISME / Un lieu scientifique et touristique, qui attend plus de 15.000 visiteurs par an.

 

- Hautes-Alpes -

 

Ce mercredi, plusieurs élus de la région ont tiré cinq cordelettes d'une toile de parapente, laissant découvrir un gros bloc de marbre de Guillestre. Un acte symbolique, qui montre bien l'ancrage de la Station Alpine Joseph Fourier. « Le message, c’est la station dans son territoire, le lien avec la géologie, les plantes, la roche et l'hommage à Serge », a annoncé dans son discours le directeur Jean Gabriel Valay. Le successeur de Serge Aubert, ancien directeur de la station et qui a marqué l'histoire et le rayonnement scientifique de la Station Alpine.

 

   

 

700 m² pour touristes et scientifiques

Ce mercredi, c'est une nouvelle page qui s’est tournée avec un nouveau bâtiment de 700 m² : la Galerie de l'Alpe. Elle abrite un laboratoire, une salle de conférences, des salles d'exposition, une boutique... Un bâtiment emblématique, qui a coûté 2,7 millions d'euros et qui conjugue allégrement sciences, tourisme et diffusion des savoirs. « Cela fait 15 ans que l'on attend ce moment. Ce bâtiment, planté sur le col du Lautaret, on va pouvoir faire ce que l'on a envie de faire. Nous avons trois missions : le tourisme, on accueille 15 à 20 000 visiteurs par an. C'est le 3ème lieu de visite du département des Hautes-Alpes en été ; de la diffusion, avec des productions de scientifiques livrées au public et des conférences ; et de la science de très haut niveau, européen et mondial », souligne Jean Gabriel Valay.

 

 

Un Jardin unique en Europe

À 2.100 mètres d'altitude, face aux glaciers de la Meije, plus de 2.000 espèces de fleurs des Alpes et des montagnes du monde sont rassemblées sur les deux hectares de l'un des plus beaux jardins d'Europe. Martine, venue de Normandie, est à cours d'arguments devant un tel spectacle : « C'est tellement féérique. Je crois que je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi beau et puis, c'est fleuri en cette saison. Il y a en a partout. On a qu'une seule envie, c'est de s'endormir dans ce jardin et de passer la nuit à contempler. »

Martine qui découvrira le pavot bleu d’Himalaya. « Il est magique, mais se cache bien dans le jardin. » En effet, on le trouve dans un coin. Un espace artificiel, où l'on a reconstitué l’écosystème des montagnes de l’Himalaya. 40 ans de travail pour voir fleurir cette magnifique fleur, qui ressemble à un coquelicot, mais aux pétales gigantesques d'un bleu vivifiant, la star du jardin pour ce mois de juillet.