- Hautes-Alpes -
Après les attentats de 2001 aux Etats-Unis, les reportages étaient nombreux pour montrer ces jeunes voulant servir leur pays et le défendre. Après les attentats de janvier 2015 puis de novembre, la tendance a été la même en France. On a constaté dans la région une augmentation de près de 20% pour l'engagement militaire par rapport aux années précédentes.
Le premier contact, pour tester l’engouement
A bord de sa cellule mobile de recrutement, l’adjudant Sébastien, le chef, arpente à bord de son car podium les routes de la toute la région Sud Est. C’est lui qui établit les premières fiches de contact.
Des premiers contacts importants, « car on explique les avantages mais aussi les inconvénients », explique t-il sur Alpes 1. Des informations collectives données au travers de films ou de témoignages, « ils sont très bien entendus, car quand ils sortent de ces séances, ils ont toujours le même engouement mais avec des informations précises ».
De Gap à Lyon
Grâce à cette fiche de contact, le jeune est rapidement orienté vers le CIRFA le plus proche de chez lui, le centre d'information et de recrutement des forces armées. L'adjudant chef Belot dirige le centre de Gap, « on part sur un parcours de recrutement, on ouvre un dossier, on demande une certaine préparation. Ensuite, on envoie le candidat faire des évaluations à Lyon et au vu de ces évaluations, il y aura une réponse positive ou négative ».
Des refus qui peuvent être soit pour raisons médicales, soit au vu des tests psychotechniques, « il faut savoir qu'après il y a une formation solide, complète et intensive sur des équipements performants, pour ce faire il faut que le jeune soit câblé, qu'il soit bien dans sa tête ».
En 2015, il y a eu 35 recrutements dans le 05 et 25 dans le 04, la moyenne d'âge varie entre 18 et 26 ans. Le CIRFA de Gap situé rue Bayard est ouvert tous les jours de 7Hh30 à 12H et de 13H à 17H.
