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Hautes-Alpes : les refuges d'altitude rouvrent pour le printemps

SPORTS / Après plusieurs rotations en hélicoptère, pour amener les vivres nécessaires, les refuges des Écrins et du Glacier Blanc (photo haut) ont rouvert vendredi dernier.

 

- Hautes-Alpes -

Le printemps dégage les plus beaux itinéraires de randonnées, à pied ou en ski, notamment dans le Pays des Écrins. Après plusieurs rotations en hélicoptère, pour amener les vivres nécessaires, les refuges des Écrins et du Glacier Blanc (photo haut) ont rouvert vendredi dernier. Deux lieux magiques, pour accueillir les randonneurs à la recherche d’un lit pour la nuit, d’un repas chaud et d’une douche. Mais bien loin du confort d’un hôtel, ces refuges offrent un confort sommaire, mais suffisant, sous l’œil de leurs gardiens.

 

Cuisiner à toute heure

Le Parc National des Écrins compte une quarantaine de refuges. À Pelvoux, à 3.170 mètres d’altitude, culmine le Refuge des Écrins, accessible depuis le Pré de Madame Carle, après 4h30 de marche et 1.300 mètres de dénivelés. « Il est vraiment au-dessus du Glacier Blanc, avec une superbe vue sur le Dôme et la Barre. » Un lieu magique, en pleine nature, que Jef Fouchard a rouvert vendredi, balai pour l’intérieur et pelle pour l’extérieur. « En ce moment, le quotidien, c’est de déneiger, parce qu’il neige pas mal. Essayer de faire de l’eau, parce qu'évidemment à 3.100 m d'altitude, il n’y a pas d’eau courante, donc on fait fondre beaucoup de neige. Et ensuite, c’est beaucoup d’observations des clients qui montent. Et puis, des plats 24h/24. » Cuisiner, pour apporter réconfort aux sportifs. 120 personnes peuvent loger dans ce Refuge des Écrins.

 

Refuge des Ecrins

 

Apporter de la convivialité

A 2.550 mètres, c’est le Refuge du Glacier Blanc qui a également rouvert, pour accueillir les randonneurs, 132 au maximum, qui observent en face d’eux les faces Nord du Pelvoux, du Pic Sans Nom et de l’Ailefroide. « Au printemps, c’est du ski de randonnée. Ce sont des gens qui partent, ou de Pelvoux, ou de Monêtier. Ils viennent par chez nous, par le col de Monêtier et ensuite les Agneaux, Roche Faurio, ou le Dôme des Écrins », raconte sur Alpes 1 Nicolas Chaud, le gardien de ce Refuge du Glacier Blanc.

« J’aime bien, malgré tout, la solitude, être un peu à l’écart de tout. Tous les matins quand je me lève, la lumière, la neige, la montagne ont des couleurs différentes. Ici, on a une vue sur le Pelvoux incroyable. On est bien, on n’a pas tous les soucis de la vallée. On oublie tout. » Des refuges pour se réchauffer, se restaurer et échanger avec leurs gardiens, mémoire de la vallée et connaisseurs de la montagne et de ses dangers.

Notez que les gardiens de refuge demandent l’ouverture rapide de la route d’accès au parking d’Ailefroide. Selon l’Office de Tourisme, elle est en cours de déneigement et devrait être accessible d’ici la fin de la semaine.