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Hautes-Alpes : Crise du BTP, J-M Arnaud répond à S. Scarafagio

ÉCONOMIE / Jean-Michel Arnaud, président de l’Association des Maires de France pour les Hautes-Alpes, écrit à Stéphane Scarafagio, le président du BTP 05.

 

- Hautes-Alpes -

 

Jean-Michel Arnaud, président de l’Association des Maires de France dans les Hautes-Alpes (AMF 05) , répond aux inquiétudes de Stéphane Scarafagio, président de la fédération du BTP 05.

Alors que ce dernier s’inquiète de la situation du bâtiment et des travaux publics dans le département, annonçant sur Alpes 1 des chiffres préoccupants : « - 89 % de mises en chantier de logements collectifs (44 en 2015 contre 392 en 2014) et - 42 % de mises en chantier de logements individuels (287 logements contre 497 en 2014) », le président du BTP en avait appelé à « une politique de relance  menée par les pouvoirs publics. » Une annonce suivie d’un courrier envoyé aux maires du département « pour qu’ils se rapprochent du préfet, et sollicitent l’État. Il faut qu’ils soient volontaires pour récupérer des financements afin de maintenir un minimum d’activité ».

 

« Je ne voudrais pas, au travers des discours des uns et des autres, que l’on fasse porter aux maires cette responsabilité » J-M Arnaud

 

C’est donc dans ce contexte que Jean-Michel Arnaud a souhaité rappelé au président du BTP 05 «  la situation dans laquelle sont nos collectivités locales », avec la baisse des dotations. « La baisse de l’investissement n’est pas une volonté des élus, mais la conséquence de la politique de restriction que mène le gouvernement (…) nous sommes des acteurs du développement économique de nos territoires, mais nous devons aussi gérer au mieux les collectivités et les services publics rendus aux administrés avec des budgets en diminution constante.»

Chiffres à l’appui, le président de l’AMF poursuit sa démonstration : « Au regard de l’étude réalisée, à notre demande, dans notre département si la baisse des dotations de l’État se poursuit telle que prévue, son impact sur les collectivités des Hautes-Alpes devrait atteindre 15,5 millions d’euros sur la période 2013-2017 soit une baisse de 26%. »

Une situation qui, pour Jean-Michel Arnaud, résulte de la conjugaison de deux mécanismes : «  la contribution des collectivités au redressement des finances publiques, et la contribution des collectivités au  Fonds de Péréquation Intercommunal (FPIC). »