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Hautes-Alpes : la voie de secours du Chambon doit subir des travaux d’urgence

ROUTES / ÉCONOMIE / Nouveau coup dur pour les socioprofessionnels du tourisme, qui se retrouvent une nouvelle fois isolés.

 

- Hautes-Alpes -

La Vallée de la Haute Romanche va de coup dur en coup dur. Après la fermeture du tunnel du Chambon suite à des mouvements géologiques en avril dernier, au tour désormais à la voie de secours de l’autre côté du lac de fermer. Cette voie avait été ouverte en novembre dernier pour pallier à la coupure de l’axe de la RD 1091, après 7 millions d’euros de travaux financés par le Conseil Départemental de l’Isère. Sauf qu’après seulement trois mois de mise en service, elle est fortement dégradée et il faut aujourd’hui procéder à des travaux.

 

La nouvelle dévoilée 6 heures avant la fermeture par l’Isère

Le chantier débutera dès ce mercredi soir, jusqu’au 25 mars au matin. La route sera fermée toutes les nuits du dimanche soir au vendredi matin, de 21h30 à 5h du matin. Alors que les socioprofessionnels du tourisme enregistrent une baisse  de 50 à 90 % de leurs chiffres d’affaires, alors que le collectif du Chambon a envoyé en début de semaine une lettre au Premier Ministre, le coup est rude. Et la colère monte encore d’un cran. « Ça continue, se désespère Philippe Raybaudi, porte parole du collectif. Il n’y a toujours pas de volonté de prendre à la bonne hauteur la crise sociale, humaine, économique que cette fermeture entraîne ».

 

Une réunion de crise et une action urgente de l’État

Le collectif demande une réunion de crise « rapide et trouver des solutions : faire appel à l’armée comme ça devait être le cas, remettre en route les hélicoptères et les navettes fluviales », poursuit le porte parole. Quant à l’État, le message est clair : alors que le département des Hautes-Alpes a été reconnu en état de catastrophe naturelle, celui de l’Isère ne l’est toujours pas. Quant aux assurances qui sont saisies face à cet état, les indemnisations tardent, « elles n’ont absolument pas versé d’argent ».

Philippe Raybaudi, porte-parole du Collectif du Chambon :