Hautes-Alpes : le Centre communal d'action sociale de Gap inquiet de la politique municipale

POLITIQUE / Une volonté de faire des économies au détriment des besoins de la population pour le groupe d’opposition Tous Capables-G.A.U.C.H.E, dont Isabelle David est membre du CA du CCAS.

 

- Hautes-Alpes –

La Centre communal d’action sociale de la ville de Gap a réuni son Conseil d’Administration ce mardi, quelques jours après les annonces du maire Roger Dider sur la nouvelle politique jeunesse. La municipalité qui veut réduire les actions dans les centres de loisirs périphériques, pour attirer les jeunes en centre-ville et favoriser la mixité sociale.

Une volonté de faire des économies au détriment des besoins de la population pour le groupe d’opposition Tous Capables-G.A.U.C.H.E, dont Isabelle David est la nouvelle administratrice du CCAS. « Le budget est en baisse constante depuis 2013 et excédentaire depuis 2009. Il est précisé, notamment, que cette baisse est liée à celle des charges de personnel et à une baisse très nette de la fréquentation ». En effet, l’activité des crèches a baissé de 3%, celle des centres de loisirs de 30%, ou encore -23% du nombre de repas portés au domicile des séniors.

 

Des chiffres trompeurs pour l’opposition

« Comment pourrait-on croire que ce serait le résultat de la diminution des besoins, alors que la population de la ville de Gap augmente et que le contexte économique national et international reste défavorable ? », s’interroge le CCAS. Les membres estiment que ce n’est pas en supprimant du personnel et en concentrant les activités sur le centre-ville, que la qualité de service s’améliorera pour la population. « La politique sociale conduite par l’équipe municipale ne permet pas de répondre aux besoins réels de la population. »

Le groupe d’opposition Tous Capables-G.A.U.C.H.E demande l’arrêt des coupes budgétaires, souhaitant « développer une politique sociale volontaire et ambitieuse, élaborée en concertation avec les habitants et dans la transparence totale. » Elle dénonce le manque de volonté politique de la municipalité actuelle.