Hautes-Alpes : Gap, plus de mixité sociale, moins d’actions pour les centres de loisirs en périphérie

JEUNESSE / La municipalité a présenté son projet pour la jeunesse. Afin de créer un flux de population vers le centre-ville, le maire veut limiter les accueils des centres de loisirs dans les quartiers périphériques de Gap.


- Hautes-Alpes -

Provoquer la mixité sociale pour la jeunesse, c’est l’objectif que s’est fixé Roger Didier le maire de Gap. Pour ce faire, une principale ligne de conduite : renforcer la mobilité des jeunes en les incitant à entrer en contact avec d’autres jeunes issus d’autres quartiers. Pour ce faire, une principale ligne de conduite : inciter les jeunes des quartiers périphériques à bouger… et aller au contact de la jeunesse du centre-ville.  L’idée peut interpeller, car la mairie va limiter l’action des centres de loisirs des quartiers périphériques pour créer des flux de population vers le centre. «              Nous devons regrouper une partie des activités sur des sites institutionnels avec des populations mixées puisque les enfants viennent des quatre coins de notre ville, sans dégrader le service mais au contraire en le renforçant », explique Roger Didier. Le maire a également assuré que des activités ponctuelles resteront présentes dans chaque quartier de la ville en fonction des besoins de la population.


« Le centre-ville est un lieu de rassemblement pour les Gapençais »


Un projet qui ne suscite pas l’unanimité, notamment auprès de parents inquiets quant aux prestations dont vont pouvoir bénéficier leurs enfants. Quant aux jeunes Gapençais, certains se montrent désintéressés, quand d’autres semblent favorables à l’idée : « c’est mieux que les choses se passent près du centre-ville, c’est un lieu de rencontre, de rassemblement et ça mettra de l’ambiance dans Gap », s’enthousiasme Kévin, 16 ans. Le projet sera initié lors de cette année 2016 mais sera véritablement mis en place à partir de 2017.