-Hautes-Alpes-
Echange, analyse et remise en ordre : au lendemain des élections départementales partielles sur Gap 1, Christine Nivou, première fédérale du PS dans les Hautes-Alpes, prend la mesure du travail politique à réaliser.
Si une réunion devait se tenir, à huis clos, au sein de la fédération, elle l’annonce déjà : « il faudra durcir le ton ». Quant à Pascale Boyer, élue sur Gap 1 mais qui a annoncé se mettre en retrait du PS faute de soutien du parti, « les statuts sont clairs : quand il y a une candidature dissidente, il y a exclusion du PS ». Une décision qui devrait également être discutée ce lundi soir.
D’ailleurs, concernant les élections partielles sur Gap 1, ne pas soutenir Guy Blanc et Pascale Boyer contrairement à mars 2015, n’était « pas forcément une erreur, les militants socialistes se sont prononcés », explique Christine Nivou. « De plus, l’investiture de Guy Blanc en mars dernier n’était pas consensuelle et approuvée par tous. Nous avons été plus tranchants cette fois ci ».
Alors que Gérard Fromm, maire de Briançon et conseiller départemental, dénonçait sur Alpes 1 la semaine dernière des « arrangements entre amis », en avançant avoir rendu sa carte, Christine Nivou de son côté annonce qu’aucune lettre de démission de l’élu n’a été envoyée. « J’ai également fait un courrier pour rencontrer les militants du PS dans le Grand Briançonnais ». Une envie de rassembler, de discuter, « que la fédération devienne un lieu d’échange et qu’on ne discute plus par média interposé ». Quant au rapprochement avec le PRG et les autres partis de la gauche (EELV, PCF, Ensemble), « il faudra repartir sur le socle de bases commun à la gauche ».
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