- Hautes-Alpes –

C’est une maison qui existe depuis 1830 et à laquelle six générations se sont succédées à la tête de l’entreprise. Aujourd’hui, la filature du Valgaudemar, à Saint-Firmin, emploie neuf personnes.

Trois grandes étapes : transformation, teinture et finition

Des pelotes de laine de toutes les couleurs, à tous les prix, avec des matières différentes : angora, mérinos, mohair, ou encore cachemire trônent dans la boutique de la filature du Valgaudemar. Mais pour en arriver là, il faut passer par un long processus, décomposé en plusieurs étapes : la transformation, la teinture et la finition.

« On débute avec cette machine imposante, où on mélange les fibres entre elles. Il y a de grosses dents pour bien mélanger les fibres ensembles. Ensuite, la matière est extraite de la machine par une circulation d’air, grâce à des tuyaux », explique Vinciane Allemand, la gérante de la filature. C’est l’une des premières étapes, mais au total, pour obtenir un produit fini, il ne faut pas moins de 25 étapes.

Un savoir-faire qui fait la fierté des employés

Un savoir-faire qui fait la fierté des employés, comme Laurence, dévideuse. «  J’ai pris la place d’une personne qui m’a transmis son savoir-faire. Je suis fière de représenter la vallée du Valgaudemar et j’espère pouvoir transmettre un jour à mon tour. »

Une entreprise made in France, où tout est fait de A à Z à Saint-Firmin. Aujourd’hui, la filature vend dans toute la France, mais aussi à l’étranger : en Suisse, en Belgique, ou encore au Japon.