-Hautes-Alpes-

Celui qui en 2009 fit les frais du Parti Socialiste, en étant exclu du parti pour s’être présenté face au maire sortant PS Christine Nivou, prend aujourd’hui sa plume pour dénoncer « un spectacle affligeant donné par les partis politiques qui ont failli et qui gèrent les scrutins en  petit boutiquier. »

« Ras le bol ! »

Daniel Chevallier, ancien maire de Veynes et à quatre reprises député des Hautes-Alpes sous l'étiquette du PS, prend part à la campagne des élections départementales partielles sur Gap 1 des 24 et 31 janvier prochains. Et se lance dans une diatribe contre les partis politiques et leurs arrangements lors des régionales, mais aussi dans les derniers accords concernant le canton de Gap 1. Daniel Chevallier vise directement le PS, seul parti en pleine désunion faute d’accord à l’amiable entre les prétendants.

« Qui n’a pas été choqué, voire attristé par les conditions dans lesquelles se sont déroulées les récentes élections régionales ? Un spectacle affligeant donné par les partis politiques (…) donnant des consignes et directives très éloignées des réalités quotidiennes sur le terrain », dénonce l’ancien député, comparant « ces appareils politiques » à des « clubs faméliques qui excluent, suspendent (…) sans se soucier de leur réelle représentativité. »

« Il faut manifester ce sentiment de Ras le Bol ! »

Pas question donc pour Daniel Chevallier d’appeler à l’abstention, mais plutôt à « aller voter » en « refusant de confier votre avenir à ces partis politiques et à leurs apparatchiks qui dans leur fonctionnement actuel sont capables de tout et de son contraire », citant en exemple le cas des élections du Président du Conseil Départemental et Régional.

Pour l’ancien parlementaire, la seule issue pour les citoyens est de faire confiance aux candidatures « indépendantes de tout parti politique et dont la seule ambition est d’être à votre écoute et à votre service (…) sans chercher à enrichir des statistiques politiciennes au plan national. »

Enfin, Daniel Chevallier veut, à travers cette démarche, « renvoyer ces chers responsables politiques actuels à leurs études pour leur permettre de prendre conscience de la réalité de notre situation actuelle et en faisant confiance à des candidats non inféodés à des partis politiques. »