- Hautes-Alpes –

Le procès en Assises du meurtre conjugal de Veynes a ouvert ce lundi, devant la Cour des Hautes-Alpes. Faousi Hidri est jugé pour violences sur sa compagne, Wassila Marchand, le 12 mars 2013 à Veynes. Lors d’une soirée alcoolisée, une dispute aurait éclatée. La victime, âgée de 38 ans, aurait été rouée de coups, retrouvée inconsciente par son fils, de retour de l’école. Elle décèdera le lendemain, à l’hôpital de La Timone à Marseille. Son compagnon, âgé de 41 ans au moment des faits, sera  interpellé le jour-même dans le centre-ville de Veynes.

Les experts attendus ce lundi

Pour ce premier jour du procès, les experts ont été entendus. Un médecin légiste de l’Institut médico-légale de Marseille. Médecin qui a pratiqué l’autopsie de la victime le 18 mars 2013. Il a constaté qu’elle présentait de multiples ecchymoses au visage mais aussi au niveau des membres supérieurs, du thorax et du bassin. Selon cet expert et selon un médecin légiste de la Timone à Marseille la cause de la mort est dû à une hémorragie cérébrale et un œdème au cerveau. «  La cause de l’hémorragie est traumatique. Elle est peut être dû à un seul coup ou à plusieurs » indique le médecin légiste de l’Institut médico-légale de Marseille.

« Je reconnais que les insultes ont fusé, je lui ai mis la main dessus mais quand je l’ai laissé elle était vivante, debout » se défend l’accusé. Mais la juge s’interroge sur un point, « pourquoi avoir versé de l’eau sur la victime, lors de votre première déposition vous avez dit qu’elle était inconsciente » poursuit-elle. « Parce qu’elle était tombée par terre, c’était pour la réanimer » consent l’accusé.  

Déjà connu de la justice, avec pas moins de 24 mentions dans son casier judiciaire, il risque la réclusion criminelle à perpétuité.  Le verdict est attendu ce mardi soir.