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Hautes-Alpes : l’ouverture de la station des Orres le 5 décembre compromise ?

ECONOMIE / STATION / Une réunion est organisée ce jeudi soir, par Force Ouvrière/ UNCP pour décider d’un possible mouvement, alors que les acquis des salariés se verraient amputés selon l'organisation



- Hautes-Alpes –

L’ouverture de la station des Orres, le 5 décembre prochain, pourrait bien être compromise… par ses salariés. Invité sur l’antenne d’Alpes 1 en octobre dernier, Pierre Vollaire le maire de la commune et président de la SEMLORE, le syndicat qui gère la station, déclarait avoir mis en place une gestion entrepreneuriale. Des changements qui, selon lui, avaient permis de sortir un résultat légèrement positif. Une lueur qui lui permettait de projeter des investissements de 15 millions d’euros sur la période 2015-2025. « Le résultat d’une entreprise se fait avec beaucoup de petits riens », poursuivait Pierre Vollaire. Des petits riens qui coûteraient chers à ses salariés.  En tout cas selon un syndicat. Une réunion est organisée ce jeudi soir, par Force Ouvrière/ UNCP pour décider d’un possible mouvement.

 

« Tous les acquis vont être dénoncés » explique Éric Becker, secrétaire fédéral des transports Force Ouvrière/UNCP

"Au 30 novembre tous les acquis vont être dénoncés par l’employeur. Le 13ème mois est par exemple supprimé. Il y avait également des primes qui vont être supprimés. Ce n’est pas cela qui va permettre à l’entreprise de se renflouer", réagit sur Alpes 1 Éric Becker, secrétaire fédéral des transports Force Ouvrière/UNCP chargé des remontées mécaniques et des domaines skiables. Pour le représentant, des économies sont faites sur le dos des salariés, "des économies de l’ordre de 150.000 euros. On va mettre des gens en détresse financière. Je ne comprends pas l’attitude de la direction ».


Une réunion non représentative pour Pierre Vollaire

Pour Pierre Vollaire, cette réunion n’est pas organisée par les représentants de l’ensemble du personnel, "le contenu des actions est étudié régulièrement avec les IRP, ce sont les Institutions de Représentations des Personnes". Le maire et président de la SEMLORE met en avant 20 réunions depuis le début de l'année. "Et pour information, l’ensemble des IRP a validé le plan de réorganisation en avril dernier. Ce syndicat FO organise une réunion mais ce n’est pas le représentant des salariés de l’entreprise. Nous discutons avec ceux qui ont été effectivement élus et nous sommes ouverts à la discussion".