Votre ville : SISTERON | Changer de ville

Hautes-Alpes : se réinsérer dans l'emploi en se formant aux métiers de bouche

EMPLOI / Une association forme et fait travailler d'anciens détenus, ou des personnes très éloignées de l'emploi. Un traiteur qui livre particuliers et entreprises.


- Hautes-Alpes –


Une association œuvre depuis 2008 à Gap, dans la réinsertion professionnelle, grâce aux métiers de bouche. Un traiteur qui prépare et livre aux écoles, aux personnes âgés, mais aussi aux entreprises, ou pour de l’événementiel. Une association nommée « Comme par enchantement » et qui embauche, durant deux ans maximum,  7 à 10 personnes qui veulent retrouver une place sur le marché du travail.

L’idée a été lancée en 2008, par le Centre populaire d’enseignement de Gap, qui propose aux demandeurs d’emplois des formations, souvent dispensées par d’autres organismes. « Comme par enchantement » embauche des personnes de tout âge, qui pour des raisons diverses, se sont éloignées de l’emploi. « Il y a des gens qui ont décroché du milieu professionnel, depuis de très nombreuses années. Il y a des gens qui ont fait une période d’incarcération. Toute une catégorie de personnes qui ont des difficultés à remettre le pied à l’étrier », explique sur Alpes 1 Karine Ghigonetto, membre du bureau.


Du frais, du bio, du local

Se reconstruire en étant formé aux métiers de bouche, c’est la proposition qui est faite. « Retrouver du travail, ça vous entraîne des obligations. À savoir, celle tout simplement de se lever le matin, de respecter des horaires, de respecter la mission que l’employeur vous a donné. Ça aide tout simplement à se reconstruire. »

Ce traiteur livre près de 120 repas chaque jour aux écoles, sous la direction du chef cuisinier Bruno Finiel : « On travaille avec les écoles. On travaille avec les personnes âgées. On travaille aussi avec les entreprises. On a la chance de pouvoir travailler en tant que traiteur et plateau-entreprise. » Chaque semaine, les menus sont imaginés par le chef, qui les propose à ses clients. Les collectivités ont bien souvent des contrats à l’année, dans les entreprises les salariés peuvent commander la veille pour le lendemain. Il s’agit de repas composés de produits frais, parfois bios, toujours issus des filières courtes. « On essaye au maximum de travailler avec les produits de saison. C’est très important. »

Les repas sont proposés à des tarifs situés entre 6,50 et 8,50 euros. L’association cherche de nouveaux clients. Si vous êtes intéressés : 04.92.43.59.68, ou [email protected].