-Hautes-Alpes-

Comment transformer les aspirations, les frustrations citoyennes en projet politique ? Le nouveau mouvement, qu'incarne Jean-Marie Cavada, depuis 2015 tente l'aventure avec Génération Citoyens. Le mouvement a été lancé par un groupe de femmes et d'hommes issus de la scission avec le parti Nous Citoyens, suite à de nombreuses différences de point de vue sur la gouvernance.

 

Génération Citoyens, quelles idées ?

Parmi les idées fondatrices du mouvement, on trouve le libéralisme économique et social, la moralisation de la vie politique, la démocratie locale et participative, avec un accent mis vers la moralisation et le renouvellement de la vie politique avec notamment, le non cumul des mandats, un mandat renouvelable une seule fois, l’inéligibilité à vie des élus condamnés.

Coté scrutin,  le mouvement prône pour la prise en compte du vote blanc, l’introduction d’une part de proportionnelle dans les élections législatives ou bien encore l’organisation de référendum d’initiative régionale.

Sur les structures politico-administratives, le mouvement plaide pour la réduction globale du nombre d'élus, avec la  disparition des départements et du sénat, augmentation de la taille des circonscriptions pour réduire le clientélisme et le nombre de députés. Mais aussi pour la réduction du nombre de strates politiques et administratives à quatre : l'Europe, le National, la Région et l'Intercommunalité, (la commune garde son identité mais ses élus siègent à l’intercommunalité).

Le Parti des Hautes-Alpes, fidèle à ses valeurs d’indépendance, mais…

C’est dans un communiqué que le Parti des Hautes-Alpes, présidé par Georges Obninsky, réaffirme « ses valeurs d’indépendance vis-à-vis des partis politiques traditionnels » tout en constatant « que le réalisme politique et la volonté d’agir pour tous nos concitoyens doivent se nourrir d'échanges avec d'autres mouvements guidés par les mêmes valeurs que les nôtres, et de ce fait en sortir renforcés ». Le président qui ajoute à cet accord la promesse « de nullement remettre en cause l’indépendance et l’autonomie du Parti des Hautes-Alpes. Elle doit permettre la mise en forme et en place d’actions et d’axes de réflexions communs, démontrant qu’il est possible de trouver un consensus entre les différents partenaires, faisant fi des ego et des velléités de pouvoir. »