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Hautes-Alpes : les pompiers testent leur réactivité en cas de crash

SECOURS / Un exercice s'est tenu ce lundi matin, sur l'aérodrôme de Gap Tallard. Un Pilatus PC6 se crash avec sept personnes à bord, dont des enfants


- Hautes-Alpes -

9H30, un Pilatus PC6, avion de largage pour les parachutistes transportant six collégiens en formation s'est craché en bout de piste de l’aérodrome de Gap-Tallard. À son bord, sept victimes dont un mort. Très vite, les secours arrivent sur place : sept ambulances, deux engins incendie, un poste de commandement. 30 sapeurs-pompiers sont mobilisés ainsi que trois hélicoptères. Le plan ORSEC (Organisation de Réponse de la SEcurité Civile) est immédiatement déclenché par la préfecture, l’aérodrome est bouclé.



Après avoir circonscrit les risques d'incendie et d'explosion, les victimes sont évacuées, les plus graves sur Marseille et les autres sur Gap. Il s'agit bien sûr d'un exercice grandeur nature, c'est le 2ème de l'année dans les Hautes-Alpes, son objectif est de tester toute la chaîne d'alerte, la coordination de tous les services pour effectuer le secours en un minimum de temps. 



Des collégiens dans la peau de victimes ou de pompiers

Petite nouveauté sur cet exercice, la présence de collégiens, six ont joué les victimes et cinq autres le rôle d'observateur. C'est un programme qui est testé depuis 2 ans au collège Marie Marvingt de Tallard, le programme " les pompiers junior" en partenariat avec les SDIS 05.



« Les élèves ont été formés au fil des années à différentes techniques, avec l’obtention de galons : le galon blanc, pour savoir porter secours, le rouge pour développer les valeurs citoyennes », explique sur Alpes 1 la principale de l’établissement. Un programme permettant à ces jeunes de découvrir le monde des sapeurs-pompiers, mais aussi des valeurs citoyennes.


Les pompiers entraînés aux accidents de grande ampleur

Par an, cinq exercices ORSEC sont prévus dans le département, « ils sont obligatoires. On a un exercice sur les tunnels de plus de 300 mètres de long, mais aussi sur les risques chimiques et les accidents de grande ampleur. Cela permet de tester nos chaines d’alerte et la communication entre services », précise le commandant Jean-François Marcel, délégué départemental du SDIS 05. Prochain exercice : au sein du tunnel de Montgenèvre.


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