Hautes-Alpes – Le 11 février 2005, l’État prévoyait la mise en accessibilité de tous les bâtiments publics, avant le 1er janvier 2015. Les personnes souffrant d’un handicap quelconque devaient pouvoir pénétrer et circuler dans tous les bâtiments, mais aussi bénéficier des prestations publiques comme le transport.
Cet objectif n’a pas été tenu et pour accélérer cette démarche, l’État impose que les élus locaux finalisent les diagnostics et présentent un agenda précis des travaux à venir. Marie Prost Colleta, déléguée ministérielle à l’accessibilité, était ce jeudi à Gap pour débattre de l’Agenda d’Accessibilité Programmé avec l’association des maires des Hautes-Alpes. Selon elle, « les esprits n’étaient pas prêts. 10 années correspondent au temps de l’acceptation du changement ». De son côté Jean-Michel Arnaud, président de l’association des maires des Hautes-Alpes, affirme que « cet objectif noble pose de grosses difficultés financières aux collectivités locales et cela a un impact sur les contribuables locaux ».
L’Agenda d’accessibilité programmé devra être rendu dans les préfectures, au plus tard le 27 septembre prochain.