Hautes-Alpes –
Gérard Fromm, le maire de
Briançon, n’est pas le seul à invoquer la circulaire « Mont Blanc »,
suite à la fermeture du Tunnel de Chambon. Jean-Marie Bernard, le président du
Conseil Départemental, espère aussi que cette « clause de revoyure » pourra également fonctionner. Une
circulaire pour les tunnels de plus de 300 mètres de long, comme le tunnel du
Chambon sur la départementale 1091, qui permet tous les 10 ans aux départements
d’ouvrir une discussion avec l’Etat sur les ouvrages transférés en 2005. Et « de fixer les itinéraires qui représentent un
réseau de route d’intérêt national ». « Faisons un bilan, car le
transfert du tunnel a été un marché de dupe », explique sur Alpes 1
Jean-Marie Bernard.
Peu d’espoir pour revoir le CPER
Les deux régions Rhône-Alpes et PACA
devront présenter à l’État les études et travaux à réaliser sur la RD 1091 pour
sa mise aux normes et la rénovation de ses ouvrages. Des travaux estimés
actuellement à plus de 50 millions d’euros sur les deux départements. En
fonction de tout cela, un plan pluriannuel d'investissement pourra être
envisagé et financé par les régions et l’État, à travers la révision du Contrat
Plan État Région (CPER). Un CPER 2015/2020 dans lequel devra également être
présenté un plan d’investissements pour la rénovation globale des ouvrages du
département, sur plusieurs années – entre 10 et 15 ans -. Mais pour Jean-Marie
Bernard, « il y a peu d’espoirs pour
que le CPER soit revu. Peut être annexé ». Le département des
Hautes-Alpes mettra en place à la fin du mois de juin un fonds d’aide d’environ
100.000 euros pour les socioprofessionnels de la Haute Romanche.
Un plan B s’il aucun pont flottant n’est installé ?
Alors que des experts de l’armée doivent se rendre sur le lac du Chambon pour envisager, ou non, l’installation d’un pont flottant, aucun plan B n’est prévu si cette solution n’est pas viable. « Je n’ai pas de réponses », poursuit Jean-Marie Bernard.