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Hautes-Alpes: Auguste Truphème, un sage en politique pour la fusion des départements

POLITIQUE / Auguste Truphème, ancien président du Conseil Général des Hautes-Alpes et ancien maire de Laragne-Montéglin, reste favorable à une fusion 04-05 pour faire face aux problèmes

Hautes-Alpes – Depuis qu’il a quitté la vie politique en 2015, après les élections départementales, Auguste Truphème, ancien président du Conseil Général de 2004 à 2008 et ancien maire de Laragne-Montéglin de 2008 à 2015, apparaît aujourd’hui dans le paysage politique comme un sage. Même s’il l’écrit dans son livre « Que d’aventures ! », paru aux Editions du Buëch, la place laissée aux anciens de la politique est faible, « n’a-t-on plus le droit d’avoir une opinion et de l’exprimer quand on a un peu trop d’heures de vol ? ».


Auguste Truphème, pour la fusion des départements

Avoir un seul département qui regrouperait les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence, Auguste Truphème y est favorable. Alors que certains pensent que deux pauvres ne font pas un riche, pour lui, « ce serait une plus grande force ». Auguste Truphème, alors à la tête du département, avait commencé les discussions avec son homologue de l’époque, Jean-Louis Bianco. « Pour une faible population, il est difficile d’assurer autant de problèmes que nous avons, par exemple pour les routes ou les tunnels », explique dans Midi Pétante l’ancien élu. Un fait qui renvoie au tunnel de Chambon, aujourd’hui fermé après l’effondrement de la voûte. Une structure passée sous le giron du département en 2007 tout comme les autres tunnels ou les nationales 75, 85, 1091. « Tout était en très mauvais état, il y avait beaucoup de ponts qui demandaient des renforcements vu les poids lourds qui passaient », réagit Auguste Truphème, qui pense que l’Etat aurait eu les reins assez solides pour en assumer les chantiers.


Fusion des départements : pourquoi une telle opposition ?

Auguste Truphème ne pointe pas le manque de courage politique, mais l’intérêt qui règne à ne pas faire avancer ce dossier. « Chacun veut garder sa petite république et ses prérogatives. S’il n’y a qu’un département, il n’y aura plus qu’un président. On peut diminuer les coûts et des services qui se regrouperaient », conclut-il.

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