Hautes-Alpes – Victor Berenguel reste le président du S.M.A.D.E.S.E.P. Le maire de Savines le Lac a été réélu à la tête du Syndicat Mixte d’Aménagement de Serre-Ponçon. Les élections se déroulaient ce mardi après-midi, par le comité syndical. Un comité composé de 12 représentants du Conseil Départemental des Hautes-Alpes, quatre représentants de la communauté de communes de l’Embrunais, trois de la Communauté de Communes du Savinois-Serre Ponçon, un du Pays de Serre-Ponçon et un dernier de la commune de Chorges.
Deux hommes de droite en duel
Victor Berenguel avait face à lui le conseiller départemental élu sur Embrun et vice président en charge de l’environnement, Marc Viossat. Un prétendant au titre qui pouvait compter dans ses soutiens celui du président du Conseil Départemental des Hautes-Alpes, Jean-Marie Bernard. Finalement, le maire de Savines le Lac a donc été élu avec 13 voix pour sur 21 voix. Marc Viossat n’aura convaincu que sept membres du comité syndical. Un représentant a voté blanc.
Le SMADESEP, « une grande famille »
C’est une satisfaction pour Victor Berenguel qui souligne que le syndicat mixte, créé en 1997, est « une grande famille ». Selon le président réélu, c’est son bilan d’actions qui lui a permis d’assurer un nouveau mandat. « Le SMADESEP a atteint sa maturité en 2008 » pour le maire, avec un partenariat avec EDF et la garantie jusqu’en 2051 que le niveau du lac en juillet et août ne sera jamais baissé sous la côte 775, « afin de permettre aux prestataires d’activités nautiques et touristiques d’exercer ». Puis 2012 avec un contrat d’engagement de 30 millions d’euros sur l’entité Serre-Ponçon. « Selon moi, c’est peut-être pour cela que mes collègues ont voulu que je reste à la tête de la structure », explique Victor Berenguel sur Alpes 1.
Marc Viossat, la déception de l’absence du département
Pour Marc Viossat, c’est la déception, « mais on ne peut que féliciter Victor Berenguel qui a certainement été élu pour son travail ambitieux réalisé depuis 2008 ». Un regret pour lui : « que le département ne soit pas présent alors qu’il est le plus gros apporteur de fond (plus de 60 % de subventions) et représente une certaine légitimité ». Marc Viossat sera tout de même premier vice-président de la structure.
