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Hautes-Alpes : ils demandent d’en finir définitivement avec le loup

ENVIRONNEMENT / Un collectif a écrit à la Ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, espérant des mesures nouvelles et radicales, face à la « désespérance » des éleveurs.

Hautes-Alpes - Ils veulent régler « définitivement » le problème du loup dans les Hautes-Alpes. Créé il y a une semaine, le collectif Anti-Loup de Haute-Montagne, qui réunit une quinzaine d’éleveurs du Champsaur-Valgaudemar, a interpellé la Ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, dans un courrier de quatre pages, envoyé ce week-end.


Un appel au secours face à la "désespérance" des éleveurs

On y lit « la désespérance pour de nombreux éleveurs », « cette impossibilité de cohabitation avec le loup », « gâchis », ou encore « désarroi et sentiment d’abandon ». Un collectif qui demande des mesures nouvelles et efficaces, pour ne plus avoir à craindre le prédateur. « Ce qu’on voudrait, c’est continuer notre travail sans stress et surtout donner le bien-être à nos animaux. Aujourd’hui, on est obligé de parquer nos moutons, de changer notre fonctionnement, de les garder en bergerie. Ce printemps, on ose pas les lâcher en liberté sur les parcours », explique sur Alpes 1 Maryline Moynier, porte-parole du collectif Anti-Loup de Haute-Montagne.


Une pétition : plus de 3.000 signataires

Le collectif a réuni plus de 3.000 signataires à une pétition pour régler « définitivement la présence du loup ». « On ne veut pas éradiquer le loup sur le monde entier. On veut l’éradiquer sur le pastoralisme », conclut Maryline Moynier qui demande, comme son collectif, de pouvoir chasser le loup toute l’année, même dans les Parcs Nationaux, avec des chasseurs formés.