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Hautes-Alpes : UMP, démission et règlements de compte

POLITIQUE / Le bureau politique de l’UMP s’est réuni lundi. Henriette Martinez a confirmé sa démission immédiate de la présidence du parti, suivie d’un coup de colère sur l’élection à la présidence du département.

Hautes-Alpes – La réunion du bureau politique de l’UMP dans les Hautes-Alpes mardi soir aura été le point d’orgue interne pour tourner le chapitre sur plusieurs dossiers. Henriette Martinez a confirmé sa démission immédiate de la présidence du parti, sans attendre la refondation du parti de droite, suivie d’un coup de colère sur le désordre politique qu’a provoqué l’élection à la présidence du département.

Chapitre 1

Henriette Martinez, malgré la demande de Paris de rester jusqu’au changement de statut de l’UMP, a donné sa démission de la présidence du parti dans les Hautes-Alpes. Une présidence aujourd’hui officiellement disponible à tout prétendant. Parmi les prétendants, le président du conseil départemental des Hautes-Alpes, Jean-Marie Bernard, qui à la question « êtes-vous candidat ? », répond ce mardi midi sur Alpes 1 «pas vraiment, mais si une grande partie des adhérents dans le conseil départemental me le demande, je pourrais revoir ma copie ». Le leader du département se verrait donc bien également leader de la future mouvance au sein des Hautes-Alpes, à laquelle il annonce vouloir déjà adhérer.

Autre candidat affiché, Arnaud Murgia, conseiller départemental du canton de Briançon 1, qui avait officiellement déclaré sa candidature sur Alpes 1 début avril. A 31 ans, son expérience politique aura-t-elle les reins assez solides face au président du nouveau Conseil Départemental ? Un atout dans son jeu : Henriette Martinez, qui lui a toujours témoigné sa confiance, malgré une personnalité parfois décriée comme clivante à droite.

Chapitre 2

Avant de quitter la présidence et de se consacrer totalement à l’avenir de sa commune (Laragne-Montéglin), Henriette Martinez a souhaité remettre les pendules à l’heure sur la façon dont l’élection de la droite au département a eu lieu.

Accusant, notamment, sous la forme d’une colère froide le nouveau président du département, Jean-Marie Bernard, de ne pas avoir suivi ses conseils et ceux du parti, emportant dans ses ambitions certains candidats de droite comme ceux du canton de Laragne au profit de la gauche. Sans oublier l’idée inacceptable, pour elle, au vu de la victoire du parti, de devoir compter sur les voix minoritaires du PS, pour remporter le département.