Hautes-Alpes - Les Assises de la Solidarité se tenaient ce mercredi, au Quattro de Gap. Une volonté du candidat Roger Didier, lors des élections municipales de 2014. Ces assises devaient initialement se tenir durant l’automne 2014. Elles ont finalement eu lieu ce mercredi 8 avril, avec pour thématique l’isolement des personnes âgées, la précarité énergétique, mais aussi la précarité alimentaire.
Au programme, des débats avec des acteurs locaux, la
présentation des résultats des études menées auprès des acteurs associatifs de
la ville de Gap. Une journée animée
notamment par Valérie Rolland, Directrice des Interventions Sociales au CCAS, le Conseil d’Administration du Centre Communal d’Action Sociale de la Ville de Gap : « L’objectif est, dans un premier temps, de recenser ce qu’il se fait sur
Gap en termes de solidarité et puis, après, de pouvoir échanger autour de tables
rondes et d’avoir des expériences nouvelles, pour pouvoir pourquoi pas les
reproduire sur la ville de Gap. »
La solidarité de tous les instants a été
évoquée : solidarité familiale, professionnellement, publique. Des collectivités
comme la ville de Marseille, la Ciotat, ou encore Arles sont venus présenter des initiatives en faveur de la solidarité, menées dans leurs communes. L’occasion pour le maire de Gap, Roger Didier, d’enclencher le
débat : « Je crois qu’il y a lieu de lancer des débats avec des partages d’expériences, auprès d’autres collectivités, tant au point de vue de l’alimentation, que de l’isolement. »
Du côté de l’opposition municipale, Jean-Claude Eyraud, administrateur du CCAS, espère des décisions concrètes avec ces Assises. « Il y avait deux solutions : où on faisait la politique de la chaise vide en tant qu’opposants, ou on était présents. On a décidé d’être présent, parce que nous sommes dans un esprit constructif. On est là pour travailler au service des concitoyens. »
