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Hautes-Alpes : Anna a décidé de faire ce qu’elle aime, même si ça étonne

SOCIETE / A l’occasion de la journée internationale de la femme ce 8 mars, Alpes 1 vous présente des femmes qui ont choisi d’entrer dans des milieux supposés d’hommes.

Hautes-Alpes - La journée internationale de la femme, c’est ce dimanche 8 mars. Une journée initiée en 1921, reconnue par l’ONU, l’Organisation des Nations Unies. Cette année, elle est sur le thème de l’autonomisation des femmes, l’autonomisation de l’humanité. 20 après le Programme d’action de Beijing, une feuille de route historique signée par 189 gouvernements pour la réalisation des droits des femmes, il s’agit d’en faire le bilan.

« J’ai fait beaucoup d’animations et j’ai beaucoup travaillé dans l’éducation. J’ai été, aussi, sportive de haut niveau, uniquement avec des garçons », ironise Anna, 35 ans qui a décidé de casser les préjugés, en premier lieu ceux de ses parents. « Il y a deux ans, j’ai un peu tout envoyé balader, parce que j’avais envie de travailler dans le bâtiment. J’ai écouté papa et maman, et il y a un moment où il faut faire les choses qu’on aime et qu’on a envie de faire. Ils avaient des grandes idées pour moi, pour les études et ce genre de chose, comme quoi les métiers manuels étaient pour les gens qui avaient des difficultés scolaires. »

Anna s’est donc lancée dans une formation spécialisée, au sein de l’Afpa de Gap (Association pour la formation professionnelle des adultes). Sur 12 stagiaires, elle est la seule femme. Anna qui sait s’imposer. « J’ai à peu près 10 ans de plus, donc je peux les remettre en place quand il y a besoin. »

L’Afpa de Gap qui organise une journée d’informations spécifiquement à destination des femmes, nommée Déclic Formation, jeudi 12 mars, dès 14h.