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Hautes-Alpes : Joël Giraud défend une élection départementale avec un scrutin de liste

POLITIQUE / Le député des Hautes-Alpes était l'invité de Midi Pétante

Hautes-Alpes - Joël Giraud salue la victoire à la sortie des votes PS de Christophe Castaner. Le député des Alpes de Haute-Provence a été désigné jeudi soir comme chef de file pour les élections régionales, il conduira donc la liste pour décembre prochain, et pourrait ainsi prendre la présidence du Conseil Régional en cas de victoire de la gauche. « C’est la première fois que l’on n’a pas un candidat de la bande agglomérée entre Marseille et Nice, se félicite Joël Giraud, qui avait été vice président de la région aux côtés de Christophe Castaner. C’est une chance d’avoir un candidat issu du massif alpin ».

Le député PRG des Hautes-Alpes est revenu sur ce qui fait son actualité, et sa bataille à savoir le train de nuit entre Paris et Briançon. Si les travaux de rénovation de la ligne entre Montdauphin et Briançon, à hauteur de 22 millions d’euros, ont été inscrits dans le contrat de plan Etat/Région, le Parlementaire n’en reste pas moins prudent : « la répartition financière n’est pas encore calée, l’Etat veut redonner de plus en plus de responsabilités financières à la Région, alors que cette dernière paye déjà des péages sur cette infrastructure pour pouvoir l’utiliser et mettre ses trains ». Joël Giraud qui appelle également le sud du département à la mobilisation, « les plus enclavés sur le plan ferroviaire, ce ne sont pas les gens du Briançonnais ».

Joël Giraud est également revenu sur les baisses des dotations de l’Etat envers les communes. Unique solution selon lui, « les mariages de raison ». Amplifier le mouvement des communes nouvelles ou intercommunalités nouvelles, « c’est la condition pour avoir un niveau d’investissement en France ».

Enfin, concernant les élections départementales, le Parlementaire ne s’est pas dit « fan » de ces échéances. « J’ai toujours dit que si on voulait la parité, il fallait faire un scrutin de liste départementale avec un candidat et une candidate à la présidence, un programme départemental et des colistiers. Je ne crois pas que le conseiller général de l’Argentière ou de Guillestre soit le plus à même de défendre les intérêts de son canton, et c’est plus globalement qu’il faut voir les choses. Si un autre vice président est meilleur, je me fous de savoir s’il est de L’Argentière ou non ».