Hautes-Alpes – Chaque binôme dans la course aux élections départementales a toujours un nom qui fait plus écho auprès des électeurs. En ce qui concerne la « candidature sans étiquette, mais de sensibilité gauche » que représentent Christine Maximin et François Badjily, c’est ce dernier qui l’emporte. Bien qu’il ne soit pas élu - contrairement à Christine Maximin 1ère adjointe au maire de Baratier- sa notoriété repose sur ses 25 ans passés sur le territoire des Hautes-Alpes. Tour à tour directeur des offices du tourisme des Orres, Risoul et enfin Serre-Chevalier depuis juin 2013, et jamais avare de critiques sur la gestion du tourisme dans le département, le voici prêt à mettre son expertise pour le bien commun du département.
Pas d’étiquette, mais une sensibilité.
Le binôme entend ne pas partir à la course aux soutiens, « nous avons une sensibilité de centre-gauche, mais il faut arrêter de courir après les investitures. Les électeurs attendent des projets menés par des hommes et des femmes quelles que soit leurs étiquettes », explique sur Alpes 1 François Badjily.
Quant à la question d’appartenir à une majorité de gauche ou de droite à la sortie des urnes lors du deuxième tour le 29 mars, François Badjily ne veut pas donner de réponse, « j’ai besoin d’en savoir plus sur le projet global des uns et des autres pour choisir, mais force est de constater qu’à droite comme à gauche il y a des élus de qualité ».
Directeur d’Office de Tourisme de Serre-Chevalier et candidat sur le territoire des Orres incompatible ?
Gérant d’une société avec son fils sur les Orres, François Badjily n’y voit pas d’incompatibilité mais plutôt la possibilité d’une synergie de territoire : « Non, ce n’est pas incompatible, j’ai d’ailleurs eu l’aval des élus du Briançonnais, et si je suis élu je ne démissionnerai pas de mon poste, je veux rester comme les électeurs dans la vie active. De plus, je pense que la locomotive que représente Serre-Chevalier peut servir à tout le monde, c’est le collectif qui nous permettra d’aller plus loin. De plus, les deux stations ne sont pas sur la même clientèle, j’y vois même la possibilité d’une synergie commune (…) ».
Quel projet ?
« L’économie locale, le soutien à l’accessibilité du territoire, mais surtout le bien vivre dans les Hautes-Alpes, nous aimerions remettre ce notion au cœur du territoire ». Enfin, à la question de savoir, si une fois élu il souhaitait briguer la compétence tourisme, François Badjily est clair : non, en revanche, les grands évènements, le social et l’éducation font partie des compétences « que nous aimerions porter ».
