Hautes-Alpes - « Totalement inattendu, c’est un poste sur
lequel on ne postule pas, on est plutôt appelé » : Christophe Pierrel
réservait sa première réaction médiatique sur Alpes 1 ce mardi, après sa
nomination. Le Gapençais de 30 ans est devenu depuis lundi le chef de cabinet adjoint
du Président de la République. Agenda, déplacements présidentiels ou encore
intendance, il aura en charge le poids protocolaire et sera également l’un des
plus proches conseillers de cette grosse machine de 600 personnes que pèsent l’Elysée.
« C’est une surprise quand on nous appelle. Je suis là-bas pour servir la
présidence de la République. Pour les dossiers haut alpins, je continuerai à
les suivre », explique t-il sur Alpes 1.
Un poste qui lui imposera une certaine discipline, mais le Gapençais ne compte pas adopter la langue de bois. « On peut avoir des avis, on se doit de les partager avec le Président, pas forcément les exposer sur la place publique ». Christophe Pierrel ne compte pas non plus abandonner ses engagements locaux, il s’était impliqué dans les municipales de 2014 à Gap aux côtés de Bernard Jaussaud, et a créé par la suite un groupe de réflexion « Ambitions pour Gap », dont l’objectif est de réunir les gauches. « J’habite ici, je trouverai le temps. C’est un choix. Chaque fois que j’accepte un poste, les gens savent où je vis. Ma femme et mes enfants restent à Gap, c’est une organisation de vie mais c’est ici chez moi ».
