Hautes-Alpes - Après la ville de Veynes, la gauche va-t-elle également perdre le canton tenu par le PS depuis 1994 ? C’est l’une des questions politiques à venir. Vingt ans que l’imbattable Louis Massot est l’élu du canton de Veynes pour le PS. Mais Louis Massot veut tourner la page et mettra fin à sa carrière politique après les élections départementales de mars 2015.
Une nouvelle donne
Le redécoupage des territoires étant passé par là, le Dévoluy se voit rattaché à Veynes, une nouvelle grande commune dans un vaste territoire de montagne tenu par Jean-Marie Bernard (UMP), déjà conseiller général, qui se verrait bien partir dans la course aux départementales, vers ce nouveau canton, « ma campagne sera officiellement lancée lorsque j’aurai trouvé le binôme avec qui je partagerai des projets communs », nous déclare le futur candidat.
Un coup dur pour la gauche ?
Après la défaite lors des municipales à Veynes, la gauche n’a pas d’autre choix que de mettre les bouchées doubles dans cette action politique.
Et dans cette épreuve, le PS ne pourra pas compter sur l’ancien maire de Veynes, Christine Nivou, qui déclarait sur notre antenne que pour elle l’engagement politique ne passerait ni par Veynes, ni par le canton. Alors qui ?
En revanche une source proche nous annonce qu’un travail collectif entre le PS et le Parti Communiste est en marche afin de mener une équipe commune en vue de ne pas perdre le canton. Ce qui constituera la première étape dans l’objectif d’une reconquête, puisque si le binôme PS-PC remporte les départementales, sur ce canton, l’avenir politique se tournera également sur les prochaines municipales de Veynes.
