Hautes-Alpes – « J’ai considéré que ces rythmes scolaires n’étaient pas une bonne chose. C’était probablement une position politique », admet Roger Didier. Le maire de Gap était l’invité de Midi Pétante ce vendredi, pour sa première explication face aux médias dans ce dossier. Si les activités périscolaires seront mises en place après les vacances de la Toussaint, pour l’élu, il n’y a pas de quoi rougir du retard, « quand on regarde dans d’autres communes proches, mettre des quilles dans une cour et demander aux enfants de faire du slalom, ce n’est pas du périscolaire. Je pense pouvoir proposer mieux », sans que les parents n’aient à mettre la main au portefeuille assure Roger Didier.
« Certains de nos collèges sont victimes de risques psychosociaux », écrivait la CGT il y a quelques semaines dans un courrier adressé à la préfecture des Hautes-Alpes au sujet des conditions de travail dans la commune. Le syndicat, qui pointait l’absence de discussions, de réunions et des départs en congés non remplacés. « Nous sommes une commune qui ne connaît pas de difficultés financières, parce que nous avons su mener une politique de rigueur, qui portait sur les frais de personnel et de fonctionnement », admet Roger Didier. Quant aux syndicats CGT et CFDT qui s’emparent de ce dossier, pour Roger Didier, ce n’est qu’une campagne syndicale en vue.
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