Hautes-Alpes - Dans le premier degré, la mise en œuvre des rythmes scolaires à Gap « inquiète fortement » la CGT Educ’Action 05. Le syndicat écrit dans un communiqué et « dénonce le choix délibéré de la ville de Gap de désorganiser les établissements scolaires à des fins politiciennes, déstabilisant ainsi la scolarité des enfants gapençais ». Une réunion était organisée ce samedi 4 octobre en mairie de Gap. La ville avait annoncé, à la rentrée, que les activités périscolaires seraient mises en place juste avant les vacances de la Toussaint, le 18 octobre prochain.
« Les enseignants et les personnels deviennent la cible de parents inquiets », assure la CGT qui rappelle la mobilisation intersyndicale (CGT Educ'Action, SGEN-CFDT, SNUIPP-FSU et SUD Éducation) du 4 octobre, devant la mairie de Gap. Près de 250 personnes s’étaient réunies et une pétition a recueilli 1.500 signatures, affirment les syndicats. « Si la rentrée n’a pas connu de soucis majeurs concernant la nomination des enseignants, la CGT Educ’Action s’inquiète du sort réservé une fois encore aux contractuels », peut-on lire.
Parallèlement, l’intersyndicale fait le bilan de cette réunion dans un communiqué : « des réunions techniques seront mises en place pour ‘caler’ les fonctionnements des Activité Péri-scolaire (TAP) et leurs incidences sur les écoles : sécurité, matériels, locaux… (Écoles, mairie, référents) ». Autre annonce notamment : « un référent municipal par école et son suppléant seront connus par les équipes enseignantes et les parents, afin de faciliter la jonction entre temps scolaire et temps municipal », alors que « la mise en place des activités montera ‘en puissance’ à partir du 3 novembre ».
