L'héritage porte sur des négatifs vendus aux enchères en 2007. « C'est quelque chose d'inestimable. Les photos peuvent se vendre entre 1.000 et 10.000 dollars, sachant que plus de 100.000 négatifs ont été retrouvés », explique Denis Compigne, avocat au barreau de Gap. Son client : Francis Baille âgé de 63 ans et qui serait selon son avocat l’héritier le plus direct de Vivian Maier. Le père de Francis Baille né en 1899 serait le grand-oncle de la photographe.
Une requête a été déposée aux Etats-Unis pour que Francis Baille soit reconnu comme héritier devant le tribunal des successions et des tutelles du comté de Cook, dans l'Illinois. Celui-ci a nommé un mandataire pour identifier d'éventuels autres héritiers dans la famille de la mère française de la photographe et de son père américain, afin de répartir l'héritage le cas échéant.
L'affaire pourrait durer plusieurs mois. D'après le New York Times, des lettres mettant en garde contre d'éventuelles poursuites ont été adressées à toutes les personnes susceptibles de vendre les œuvres de Mme Maier, ainsi qu'à John Maloof, qui a contribué à sa renommée.
Ce brocanteur amateur avait acheté pour 400 dollars un lot de dizaines de milliers de négatifs, puis s'était lancé à la recherche de Vivian Maier, découvrant qu'elle était décédée en 2009, à l'âge de 83 ans.
