Hautes-Alpes – « J’ai une règle claire en politique : quand on n’est pas d’accord avec son parti, où l’on s’en va, où l’on est exclu ». Henriette Martinez n’y va pas par quatre chemins quand il s’agit de l’exclusion de l’UMP de Jean-Michel Arnaud. Le premier vice-président du Conseil Général des Hautes-Alpes et maire de Tallard, encarté à l’UMP et soutenu par l’UDI, se présente aux sénatoriales face à son président, Jean-Yves Dusserre, investi lui par le parti de droite. L’exclusion a donc été demandé en juillet dernier par la présidente de l’UMP dans le département, « la demande est en cours, le bureau politique se réunira la semaine prochaine. Je pense que cette exclusion est en bonne voie », indique-t-elle sur Alpes 1.
Appelons un chat un chat, pour Henriette Martinez, la dissidence de Jean-Michel Arnaud est avouée, « il y a un problème de discipline. Quand il a voulu demander l’exclusion de Roger Grimaud parce qu’il se présentait contre lui aux cantonales, il ne s’est pas privé et a considéré que c’était juste ».
Henriette Martinez est donc derrière le candidat UMP Jean-Yves Dusserre, « un homme de consensus, qui connait bien son département, qui travaille avec des élus de droite comme de gauche et qui a une capacité de rassembler. Il a une grande capacité d’écoute, un grand humanisme, il connait beaucoup de sénateurs et aura beaucoup de réseaux ».
