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Hautes-Alpes : un film pour réfléchir sur place dans la société

CULTURE / Une critique positiviste, voilà comment qualifier ce film de Nazzaréna, qui pose la question de la place de l’être humain dans ce monde

Hautes-Alpes - La Pandémie du nouveau monde, voilà le titre du premier film de la réalisatrice haut-alpine Nazzaréna. Ancienne assistante de vie, Nazzaréna à découvert le monde autrement en 2009, lors de l’appel à la vaccination massive contre la grippe A/H1N1. Un film critique qui ouvre les yeux sur de nouveaux modes de vie. 

Une critique positiviste, voilà comment qualifier ce film de Nazzaréna, qui pose la question de la place de l’être humain dans ce monde. Le point de départ, l’événement planétaire de la grippe A/H1N1. « J’étais toute seule chez moi et j’ai envoyé des courriers un peu partout, que ce soit au Ministère, aux médecins. J’ai fait 21 courriers et personne ne me répondait. » Qui décider pour ma santé ? Est-ce devenue une marchandise ? Quelles sont les alternatives ?

Nazzaréna décide alors d'enquêter, avec le réalisateur spécialiste des documentaires et critique des médias, Christophe Del Debbio. « Moi, je voyais plutôt quelque chose d’informatif autour de ce sujet, mais ça été un point de départ en 2009. On est allé bien au-delà et c’est devenu bien plus intéressant », commente-t-il sur Alpes 1. De portes en portes, de rencontres en rencontres, le film dévoile des citoyens qui agissent, une intelligence collective, pour vivre autrement.

« Je me suis rendue compte que je vivais dans un monde où ce n’était pas la réalité en fait, par rapport à toutes les personnalités que j’ai rencontrées. Elles m’ont vraiment éveillé, réveillé. En fait, on pouvait être autonome », raconte Nazzaréna qui propose un voyage étonnant vers des personnalités qui ont pris leurs distances avec le monde formaté que l’on connait.

La Pandémie du nouveau monde, l’éveil des consciences citoyennes, un film qui pourrait devenir réalité. Nazzaréna a pour projet de créer des éco-lieux, où l’autosuffisance est le maître mot. Mais, c’est pour l’instant qu'un film projeté jeudi à la bibliothèque d’Abriès à 20h et lundi prochain au cinéma Le Riou Bel de Guillestre, à 20h également. Un projet soutenu par l’Espace Ouvert d'Education Permanente du Queyras, service de l’ACSSQ (Association culturelle et sociale du Queyras).