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Hautes-Alpes : réunion au Ministère de l’Ecologie sur le projet RTE en Haute-Durance

ENVIRONNEMENT / Les opposants au projet RTE, de lignes aériennes très haute-tension dans la Vallée de la Durance, seront reçus le 21 juillet prochain au Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie

Hautes-Alpes - Les opposants au projet RTE, de lignes aériennes très haute-tension dans la Vallée de la Durance, seront reçus le 21 juillet prochain au Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie. Le week-end dernier, la ministre Ségolène Royal était dans les Hautes-Alpes. Elle en a profité pour recevoir une délégation d’opposants, avant de promettre d’étudier le dossier. L’enfouissement des lignes et le coût de que cela représenterait pose notamment problème. « Nous avons souhaité la rencontrer, pour lui demander son aide. C’est elle qui est chargée de signer ou non la déclaration d’utilité publique. C’est l’une des rares fois où l’on a eu le sentiment d’avoir été écoutés. Ségolène Royal nous a dit que ce projet était nécessaire, mais qu’elle ne tenait pas forcément à ce que des pylônes traversent notre vallée. Le problème, c’est le coût et sur ce point, nous ne sommes pas d’accord avec RTE. Nous avons fait appel à un expert indépendant pour une étude d’enfouissement. Il donne des coûts bien inférieurs à ceux avancés », a expliqué sur Alpes 1 Nathalie Barra, la présidente de l’association Avenir Haute-Durance (AHD).

RTE souhaite remplacer les 200km de lignes électriques existantes, par 100km en aérien et 100 autres kilomètres en souterrain. Un chantier de six ans, estimé à 230 millions d’euros. Plusieurs associations, dont Avenir Haute-Durance, demandent l’enfouissement total du réseau. AHD qui appelle d’ailleurs la population à se mobiliser. Une enquête publique se termine ce jeudi concernant deux projets RTE. « Ce sont deux projets qui étaient dans le projet global, mais qui n’ont pas été présentés à la précédente enquête publique. On ne sait pas pourquoi. Ils concernent deux lignes à 63.000 volts, l’une qui sera enfouie et l’autre qui passera en aérien au-dessus de Saint-Martin de Queyrières. Nous contestons l’aérien, d’autant que cela représente un danger pour les captages d’eau potable et que ce secteur comprend des zones protégées », a également précisé Nathalie Barra.

Des registres sont déposés dans les mairies et en sous-préfecture pour y annoter vos observations. Lors de la précédente enquête publique, 98 % des participants se sont positionnés contre le projet en aérien. 12.000 personnes avaient également signées une pétition.