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Hautes-Alpes : la CFDT Santé Sociaux ne s’accroche pas à la réa de Briançon

SANTE / Selon le syndicat, il faut assurer l’équilibre de l’établissement, quitte à fermer le service

Hautes-Alpes - Et à l’heure de la table ronde, le syndicat CFDT Santé Sociaux dans les Hautes-Alpes réaffirme sa position : il faut arrêter la perfusion financière de l’Agence Régionale de Santé auprès de l’hôpital de Briançon. Et assurer l’avenir du centre hospitalier, quitte à voir le départ du service réanimation. « Il faut choisir avec l’ARS. Les élus et représentants du personnel se mettent d’accord sur un vrai projet d’établissement en définissant ce qui relève de la nécessité de maintenir un pôle de soins critiques. La réanimation n’est peut être pas nécessaire, mais plutôt l’accueil des soins d’urgence et des soins continus », explique sur Alpes 1 Claude Denais, secrétaire du syndicat.

Le syndicat CFDT Santé Sociaux s’est dit également inquiet, vendredi, lors d’une rencontre avec la délégation territoriale de l’ARS, au sujet des situations financières des autres établissements hospitaliers des Hautes-Alpes. Notamment le CHICAS de Gap et Sisteron qui enregistrerait pour l’année 2013, selon le syndicat, un déficit de 3,2 millions d’euros. Un manque à gagner qui engendrerait un ralentissement de l’évolution de carrières de ses agents et une réorganisation de travail dans de mauvaises conditions.

Du côté d’Embrun, l’organisation syndicale avait réclamé il y a quelques semaines la démission du directeur. Elle remet sur la table sa demande, en avançant le déficit de 1,6 million d’euros pour 2013, soit 9 % du budget et demande à l’ARS comment l’hôpital va financer la rénovation des bâtiments nécessaire.