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Hautes-Alpes : le département à la recherche de sa Tour Eiffel

TOURISME / Les Assises du Tourisme se sont déroulés ce jeudi au Quattro de Gap. Les Hautes-Alpes doivent aujourd'hui trouver leur marque

Hautes-Alpes - Le tourisme, c’est quoi dans les Hautes-Alpes ? Ce sont tout d’abord 9.000 emplois, 387.000 lits, soit 13 % du parc d’hébergement de la région PACA. Mais la fréquentation est en berne depuis dix ans, une baisse structurelle de 10 %, soit une perte de 2,4 millions de nuitées. Quant aux dépenses journalières par visiteur, ce sont les plus faibles de la région PACA : le panier moyen est de 48,5 euros dans le 05 contre 52,9 euros pour le 04. Et les hébergements sont en majorité des milieux de gamme.

Il faut donc désormais travailler sur l’attractivité… et cela passera par une valorisation de sites stratégiques. Plusieurs ont été sélectionnés : l’incontournable Lac de Serre-Ponçon, les grands cols comme le Galibier ou le col Agnel qui sera le premier à accueillir un chantier d’aménagement. Côté histoire, l’accent sera mis sur les fortifications de Vauban à Montdauphin et Briançon. Le département ne veut bien évidemment pas mettre de côté ses stations de ski. Il faut aussi mettre en avant ses atouts : l’alpinisme à Pelvoux-Vallouise, 2ème site en France, les activités haute montagne dans le Valgaudemar, les villages de caractère du Queyras, le cours d’eau du Buëch, l’aérodrome de Gap-Tallard, le tourisme spirituel de Notre Dame du Laus, d’Embrun et Boscodon ou encore l’astronomie au Bure.

Une fois les sites stratégiques définis, reste à communiquer et faire la promotion. Car aujourd’hui, les montants alloués pour se faire connaître sont au plus bas… Si les Hautes-Alpes devraient signer avant la fin de l’année un contrat de destination pour intensifier son attractivité,  une question reste encore en suspens : comment transformer un territoire en destination attractive ? Pour Gaël de la Porte du Theil, l’expert présent ce jeudi, fondateur d’Interface Tourism, ce ne sont pas les Hautes-Alpes qu’il faut promouvoir… mais une marque, différente de celle existante sur le marché. « Il faut que vous trouviez votre Tour Eiffel, votre identification », a-t-il martelé…

Une Tour Eiffel qui sera présentée dans un schéma touristique d’ici l’automne 2014.