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Hautes-Alpes : Tallard en plein boom de projets

ECONOMIE / Alors que la Commission Nationale d’Aménagement Commercial a donné un feu rouge à Brico Dépôt, le maire Jean-Michel Arnaud ne baisse pas les bras.

Hautes-Alpes – Janvier dernier, la Commission Départementale d’Aménagement Commercial donne son accord pour l’implantation d’un Brico-Dépôt sur la zone de Gap-Tallard. Le projet semble bien parti, alors qu’à 15 km de là, le maire de Gap Roger Didier, rejoint par plusieurs dirigeants d’enseignes de bricolage de la Capitale Douce, s’oppose à la structure. Mai 2014 : la Commission Nationale d’Aménagement Commercial donne un avis défavorable, contre toute attente. « Les critères semblent être la problématique architecturale et d’intégration paysagère », explique le maire de Tallard Jean-Michel Arnaud, invité du Tête à Tête d’Alpes 1 Live.

Aujourd’hui, le groupe Kingfisher qui porte un autre projet de Brico-Dépôt sur la zone d’activités de Sisteron-Nord, a trois options : « soit ils arrêtent, soit ils font un recours en Conseil d’Etat, soit ils re-déposent un dossier en prenant en compte les griefs de la CNAC ». Mais il faudra faire avec l’opposition du président de la CCI, Chambre de Commerce et d’Industrie des Hautes-Alpes, Maurice Brun, qui est également défavorable. Le Consulaire avance plusieurs raisons : cette implantation était contraire au Scot (Schéma de cohérence territoriale). «  Faux, rétorque Jean-Michel Arnaud, C’est une sottise, parce que le dépôt de dossier a été fait avant le SCOT. Le vote du SCOT a été fait en intégrant un projet de type Brico-Dépôt ». Maurice Brun avance également la destruction d’emplois.  « Nous avons pour mission de réussir le développement économique du département », rassure l’élu.

Jean-Michel Arnaud qui veut poursuivre le développement de cette zone commerciale, avec un compromis signé depuis peu, avec un porteur de projet autour de la filière lait. « La commune contribuera à la consolidation de la filière, autour de la transformation », conclut Jean-Michel Arnaud, qui garde encore le secret du porteur, « il est régional et national ».