Hautes-Alpes - Plusieurs agents du Conseil général des Hautes-Alpes auditionnés vendredi matin par les élus, dans le cadre de la réorganisation du Pôle Cohésion Sociale et Solidarités. Plusieurs syndicats craignent une surcharge de travail supplémentaire, voire des suppressions de postes. 180 agents sont actuellement concernés par cette réorganisation, sur sept Maisons des Solidarités à Gap, Briançon, Embrun, Veynes/Laragne-Montéglin, ou encore l’Argentière-la-Bessée.
« Le projet a pour objectif principal d’améliorer le service rendu au public. Une évolution qui n’entraine aucune suppression de poste, mais un repositionnement des agents », avait assuré sur Alpes 1 Jean-Yves Dusserre, le président du CG 05, qui a écouté sans agir pour Yvan Imbert, agent du Conseil général, représentant CFDT : « Le vote des élus a été pour la réorganisation. La prise en compte de nos récriminations a été à peine entendue. Aujourd’hui, nous sommes sur trois agences sur le département, nous allons passer à quatre agences. On pense que ça va demander beaucoup plus de mobilité aux gens et une difficulté de cohérence ». Pour autant, Jean-Yves Dusserre a assuré ce lundi l’embauche de personnel pour cette 4ème agence.
Des actions pourraient de nouveau être engagées, jusqu’à la prochaine session plénière.
