Hautes-Alpes – « L’échec est là, mais je suis persuadé que la proposition que l’on a faite était la bonne » : deux mois après les élections municipales à Gap, Bernard Jaussaud faisait le bilan ce vendredi sur Alpes 1. Le candidat socialiste s’est incliné au second tour face à Roger Didier. Selon lui, le contexte national a pesé, « il y a également une forme de conservatisme à Gap où les maires font entre trois et quatre mandats d’affilé ». Mais la « désunion » avec l’autre candidat de gauche, Jean-Claude Eyraud, est également soulignée : « il n’a pas souhaité une proposition commune. Il faut constater un divorce avec lui, une vision politique différente. Jean-Claude Eyraud n’était pas dans une démarche positive de gagner la ville pour agir, mais peut être juste d’exister et être au sein du conseil municipal et au sein de l’opposition ».
Echec politique qui a fait réagir certains de ses colistiers, notamment Christophe Pierrel. Ce dernier a réactivé l’association de réflexion « Ambitions pour Gap ». Quelques jours plus tard, un autre groupe de gauche naissait, « Agir » où siège Bernard Jaussaud. Mais pas d’inquiétude pour lui, pas de désunion à l’horizon, « Ambitions pour Gap est un groupe de réflexion, nous voulons être le terreau pour gagner les prochaines élections ».
