Pour correspondre à cette réalité, au lieu de trois agences, le département en aura finalement quatre : une à Briançon, une à Laragne et deux à Gap pour le centre-ville de la Capitale Douce et l’autre pour la périphérie (Tallard, La Bâtie-Neuve, le Champsaur-Valgaudemar, Embrun). Car les Hautes-Alpes sont confrontées, depuis plusieurs années, à une augmentation des effectifs des usagers : « le service enfance est passé de 70 enfants, il y a une dizaine d’années, à près de 200 enfants aujourd’hui sous la responsabilité du Conseil Général », insiste l’élu. « Ce qui est important pour les usagers, c’est que ce qui les concerne, c‘est à dire les maisons des solidarités, ne bougent pas. Derrière le mot agence, on ne parle que d’une organisation administrative du Conseil Général », rassure Jean Yves Dusserre. « On va améliorer le service public, le droit des salariés est respecté : il n’y a pas de suppression de postes, mais des augmentations, pas de mutations d’office faites puisqu’il y a des bourses aux postes ».
Le comité technique paritaire, qui se tiendra ce vendredi en présence d’experts, n’aura qu’un avis consultatif. Ce sera ensuite le Président du département qui prendra la décision, « je me fie sur ce que nous avons mis en place, après ce travail sur le territoire ». A noter que ce lundi, 83 personnes ont opéré un débrayage de 11h à 12h, dont 74 du pôle Cohésion Sociale et Solidarités.