Hautes-Alpes – L’Etat ne lâche pas l’hôpital de Briançon, mais le service de réanimation doit évoluer : une phrase, et la lettre de la Ministre de la Santé au député de la 2ème circonscription des Hautes-Alpes, Joël Giraud, est résumée. Un courrier daté du 9 mai dernier qui valide, au final, toutes les pistes explorées actuellement.
Pour rappel, le service de réanimation de Briançon doit être transféré au sein du CHICAS de Gap, avant de devenir une unité de surveillance continue. Piste validée dans ce courrier. Marisol Tourraine indique que l’établissement doit développer des partenariats avec « notamment le centre hospitalier de Gap », mais un effort doit être fait « en direction des structures hospitalières italiennes ». La voie des activités transfrontalières n’est donc pas mise de côté par le gouvernement.
Quant à l’évolution de l’activité de réanimation en unité de surveillance continue, elle se fera dès le 1er juin 2014 en raison « du départ de deux praticiens » et « pour des raisons d’effectifs médicaux insuffisants ». « Cette disposition restera, à court terme, en vigueur tant que les effectifs médicaux spécialisés ne pourront être en nombre suffisant », indique la Ministre. Avant d’ajouter que des « mesures pérennes » seront décidées avant la fin de l’année « pour ce qui est de l’évolution de l’organisation de la réanimation médicale ».
Pour finir, Marisol Tourraine balaie d’un revers de main les reproches qui ont pu être fait d’une absence de soutien du gouvernement envers l’hôpital : « Au cours des trois années écoulées, environ 25 millions d’euros d’aide budgétaire exceptionnelle auront ainsi été allouées au CH de Briançon ». Avant d’ajouter que de nouvelles aides seront données en 2014 et 2015.