Hautes-Alpes - Une soixantaine d’agents du Conseil Général des Hautes-Alpes a manifesté ce lundi 12 mai à Gap. Mobilisation devant l’hôtel du département, à l’appel de la CGT, la CFDT, FSU, SUD, et FO qui se disent « inquiets » face à la réorganisation du pôle Cohésion Sociale et Solidarités, qui regroupe 180 personnes réparties dans sept maisons des solidarités à Gap, Briançon, Embrun, Veynes/Laragne-Montéglin, l’Argentière-la-Bessée…
Les syndicats craignent
« une surcharge de travail » pour les agents qui accompagnent les
personnes en difficulté sociale. Le manque de concertation est également pointé
du doigt. Les syndicats, qui n’ont pas été reçu par le président du Conseil
Général, appellent d’ailleurs les agents à débrayer 55 minutes dès lundi 19 mai
et jusqu’au vendredi 23 mai : date à laquelle les Conseillers Généraux débattront
de la réorganisation du Pôle Cohésion Sociale et Solidarités.
« Le projet de réorganisation du pôle cohésion sociale et solidarités a pour objectif principal d’améliorer le service rendu au public, en s’appuyant notamment sur deux évolutions majeures des missions, à savoir l’augmentation du nombre d’enfants placés et la prise en charge globale de la dépendance, handicap et vieillesse confondus. Une évolution qui n’entraine aucune suppression de poste, ni aucune surcharge supplémentaire de travail comme cela a été évoqué, mais qui oblige néanmoins à un repositionnement des référents concernés », précise le Président du conseil Général, Jean-Yves Dusserre dans un communiqué de presse.