Hautes-Alpes - L’Organisation non gouvernementale Airseaa va s’installer dans le Guillestrois à l’automne prochain et ainsi quitté la Savoie et Annecy. Cette agence de surveillance de l'environnement atmosphérique et aquatique est née de la résolution 43-53 des Nations Unis en 1988, pour la protection du climat mondial.
Le climat change, de façon naturelle évidemment, mais aussi par l’impact de l’homme. Et pour observer ces changements, l’ONG Airseaa étudie, durant plusieurs années, l’évolution du climat dans des zones pures, telles que dans les Hautes-Alpes. « On a fait une cartographie, du point de vue de la surveillance, pour savoir quels étaient les sites qui conviendraient le mieux en France pour ce type de mesures. C’est le site du Pic de Chateaurenard, qui fait partie de la commune de Saint-Véran », a expliqué sur Alpes 1 Patrice Bertrand, président de cette agence de surveillance de l'environnement atmosphérique et aquatique.
L'Airseaa a pour but de créer un système d'alerte, concernant des seuils de pollution, qui auraient un impact direct sur les changements climatiques. « Ce sont surtout les gaz à effets de serre : gaz carbonique, oxyde d’azote, ozone, particules en suspension, troubles atmosphériques ». Cette ONG est française, car créée à la suite à un constat : celui que la France, pourtant membre de l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM), n’a aucune action nationale engagée dans la surveillance de l'environnement. « C’est obtenir des informations sur le climat. Cela s’inscrit dans le système mondial d’observation du climat de l’OMM, dont le siège est à Genève. »
Une quinzaine de scientifiques internationaux œuvre au sein d’Airseaa et bientôt dans les Hautes-Alpes, avec une station-observatoire à Saint-Véran et un centre de collecte, d’analyse et de diagnostic à Guillestre. Vous pouvez en apprendre encore plus sur l’Organisation non gouvernementale Airseaa sur le www.airseaa.fr.
