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Hautes-Alpes : déficit cumulé de 700.000 euros pour les stations du Queyras

ECONOMIE / Cinq stations-villages, 29 remontées, une fréquentation quasi-stable et un chiffre d’affaires qui n’a pas augmenté cet hiver

Hautes-Alpes - Comment faire pour attirer les touristes dans les stations de ski du Queyras ? Le Queyras : des stations-villages qui peinent à augmenter leur fréquentation et donc leur chiffre d’affaires. La concurrence acharnée et le manque d’hébergements sont pointés du doigt, sans oublier les investissements coûteux réalisés entre 2002 et 2013 : 28 millions d’euros, en matière de remontées mécaniques ou de neiges de culture. Cependant, les stations affichent aujourd’hui un déficit cumulé d’environ 700.000 euros.

Le Queyras, ce sont cinq stations-villages, 29 remontées mécaniques, une fréquentation quasi-stable entre 2013 et 2014, un chiffre d’affaires qui n’a pas augmenté cet hiver. Les pistes sont fermées depuis le 30 mars. « Aucune remontée n’a été fermée. Les élus avaient pris cet engagement, malgré un manque de neige en début de saison. Nous avions alors entre 40% et 50% des domaines ouverts », rappelle Jean-Louis Poncet, maire de Château-Ville-Vieille et conseiller général. « Concernant le déficit, on absorbe la somme de 317.00 euros de 2012. Aujourd’hui va se rajouter un déficit de 400.000 euros », précise M. Poncet, également président du Syndicat Mixte des remontées mécaniques du Queyras.

Les communes du Queyras vont devoir payer solidairement 90% du déficit, au prorata du nombre de kilomètres de pistes qu’elles possèdent. Le reste sera pris en charge par le Conseil Général des Hautes-Alpes. « La situation n’est plus tenable. Un bureau d’études a été mandaté et les réunions vont se succéder », explique Philippe Chabrand, le nouveau maire d’Arvieux, interrogé par la radio Alpes 1. Le bureau d’études devrait rendre des orientations d’ici le mois de mai. En attendant, les élus du Queyras sont unanimes : « travailler ensemble oui, mais pas question de fermer une station », assure Philippe Chabrand.

Reste le problème de l’hébergement : certains bâtiments trop anciens doivent être réaménagés. Près de 2.000 lits devraient être construits ou réhabilités, afin de dynamiser la fréquentation touristique. Cependant, les communes du Queyras ont du mal à faire venir de nouveaux promoteurs dans la vallée.

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