Le procès s’est déroulé ce jeudi 10 avril, à huis clos, en présence du père de famille et de sa fille, une ancienne militaire âgée aujourd’hui de 24 ans. La jeune fille avait porté plainte en novembre 2011 et une information judiciaire avait été ouverte en juillet 2012, par le parquet de Gap.
Lors du procès, le père a reconnu avoir entretenu, entre 2009 et 2011, des relations sexuelles avec des tendances zoophiles mais consenties, selon lui. Cette « relation » a débuté par la diffusion de vidéos pornographiques, avant de « sombrer » dans une relation incestueuse, indique à la radio Alpes 1 une source proche du dossier.
L’avocat gapençais du prévenu, Me Kader Sebbar, a plaidé la relaxe de son client, évoquant une affaire « dans laquelle les deux parties sont entrées dans un jeu. Le père et la fille n’ont jamais réussi à se fixer des limites ».
« Ma cliente a toujours défendu la même position : les relations n’étaient pas consenties. Il y a toujours eu des agressions sexuelles en l’état de contrainte morale et sous l’emprise psychologique du père », a déclaré à la radio Alpes 1 Me Myriam Rozier du barreau de Gap, avocate de la victime, « aujourd’hui détruite ». Le procureur de la République a requis 3 ans de prison ferme.